Émission "Studio 22" du 16 février 2002

Interview : Eric Jeanjean

Chanson Immortelle

Lara Fabian : Merci.

Eric Jeanjean : 5 minutes d’émission et déjà 2 standings ovations, j’sais pas comment on va finir. Comment ça va Lara ? J’suis content de te revoir.

Ben, écoute, plutôt très très bien et plutôt très heureuse d’être là.

La dernière fois que j’tai vu c’était sur la scène du Zénith, t’étais en pleurs.

Ben oui écoute, on a découvert le lendemain que j’avais une pneumonie.

Ah oui ?

Et je comprenais pas tu vois, quand en fait les cordes vocales sont à peine touchées, quand tu as une infection, quand t’es malade, une grippe et tout ça, un moment tu peux plus chanter (ouais), mais là j’y arrivais mais qu’à moitié (ouais), j’arrivais pas à respirer profondément et y’a un vrai truc qui fonctionné pas, et j’suis rentrer à Montréal le lendemain, j’suis rentrer à la maison et j’ai était voir mon médecin et le mec il m’dit : « Mais attends c’est pas, c’est pas une grippe que t’as c’est une pneumonie » voilà.

A ouais d’accord.

Voilà, alors tu sais le public a été extraordinaire pendant les deux soirs qui ont suivi, parce que j’avais vraiment eu le coup de ma vie, ce 17 là, et j’ai cru que je n’aurais pas pu monter sur scène les 2 jours suivants.

Mais en même temps si tu avais rien dis, on l’aurait pas vu tant que ça.

Mais c’est ce que tu m’as dit et ce que plusieurs personnes m’ont dis, mais moi j’avais l’impression que le sort s’abattait sur moi ; Ce soir là ; ça faisait des années que j’les avais pas vu sur scène, au moins deux trois ans et je monte sur scène ce soir là et voilà j’pouvais pas.

Alors j’raconte pour ceux qui n’auraient pas vécu le concert ; Le tour de chant se passe et à la fin, tu remonte sur scène et en pleurs : « j’suis désolée euh … machin » ; Mais on avait rien vu, j’te jure on avait rien vu. Donc, mais c’est bon, c’est bien, tout va bien ?

Ouais ! Tout va très très bien là, maintenant.

Bon. Et la tournée c’est repartit et ça on va en parler tout au long de cette émission.

Ouais ça r’commence.

Ça repart à partir du mois de mars ; Alors j’ai quelques dates, hein euh, le 2 à Toulon, Montpellier, Nice, Marseille,, Pau, enfin ça va passer par notamment Paris, le Zénith, le 26 mars, y’aura aussi avril avec Toulouse, Clermont-Ferrand, Lyon, évidemment ça sera une tournée avec RTL et puis y’a pas qu’ça en actualité, on en parler avant de commencer cette émission et c’est une drôlement bonne nouvelle. Il on reprit la bande originale d’Intelligence Artificielle pour en faire un spot de pub énorme aux Etats-Unis, sur les jeux de Salt Lake City. C’est une belle surprise. C’était pas prévu ?

Ben j’étais très heureuse qu’il choisisse cette chanson la, comme effectivement, comme traileur de pub, si tu veux…

Ouais bien sur.

Pour Salt Lake City, c’était très chouette.

Ouais, alors j’me posais une question en écoutant l’interview qu’ont avaient fait tous les deux, en préparant c’t’émission, j’réécoutais comme ça et j’me demandais si quelque part tu reprenais pas, j’dirais, tout ton ampleur lorsque tu remonter sur scène et si t’étais pas heureuse à ce moment là ?

Mais tu sais j’le suis souvent. (petit rire), forcément quand j’remonte sur scène mais c’est vrai que la scène à cette faculté de surdimensionné un bonheur et c’est pas la scène qui fait ça, c’est pas les planches, c’est s’qui s’passe devant. Et y’a une vraie, euh, moi j’appelle ça une circulation d’énergie foudroyante sublimement positive entre eux et nous, qui fait que tout d’un coup y’a quelque chose qui est impalpable, qui s’passe mais que tu ressens physiquement, tu vois.

Hum, hum.

Tu vois, j’peux pas te l’expliquer avec des mots donc euh…

Ouais, ouais j’comprends.

Enfin j’aurais vraiment l’air de manquer de vocabulaire, mais si tu veux c’est très fort et tout d’un coup c’est vrai que la t’as un bonheur, que tu peux pas décrire, qui resurgit.

Ouais, parce qu’on avait longuement parler ensemble, dans le cadre d’une interview sur RTL, de certains hauts, de certains bas, et en réécoutant cette interview j’ai eu envie de te faire un cadeau, alors j’lai cherché sur internet, j’lai trouvé. D’abord ça c’est pour toi, j’avais oublié de te la donner.

Oh, merci beaucoup.

Et puis, j’ai trouvé euh…

Oh ! (rire du public)

C’est une fleur (rire général), j’ai trouvé un poème…

Ouais, c’est une tulipe.

Que j’vais te donner aussi, c’est, c’est un cadeau qui s’appelle « L’albatros » de Baudelaire et qui dit, et tu vas me dire si tu le ressens : « le poète et semblable au prince des nuits, qui hante la tempête et se rit de l’archer, exilé sur le sol au milieu des hués, ses ailes de géants l’empêchent de marcher. » Des fois on a l’impression qu’on est tellement dans ce qu’on fait, dans la condition d’artiste et dans ce qu’on a envie de dire et de partager avec les gens, que soudain la vraie vie, elle, devient un peu difficile, surtout quand on est malmené.

Tu sais je sais pas si, euh, comment te dire, parce ce que c’est magnifique ça « les ailes du géant l’empêche de marcher.» J’me vois pas comme un géant, au contraire, euh… et ce qui a été le plus difficile c’est pas forcément, c’est pas de se dire voilà, on a des hauts, on a des bas, c’est très anodin, j’veux dire, moi j’suis comme tout l’monde, j’ai des hauts, j’ai des bas, c’est plutôt cette espèce de, de moment ou tu es témoin d’un bas ou d’un haut, tu vois c’que j’veux dire, tu peux l’vivre mais après t’as pas envie de le revivre une deuxième ou une troisième fois. Tu l’vis et tu souhaiterais que les choses s’arrêtent à l’endroit ou tu l’as vécu à l’intérieur, et c’est peut-être, tu vois, c’est peut-être ça le, le, parfois l’ennui. Mais, c’est tellement relatif par rapport à ce que je peux vivre en dehors, par rapport au positivisme qui s’dégage quand tu t’assieds pour écrire d’la musique par exemple, quand tu reviens à l’écriture, après des moments comme cela, après des moments ou t’as l’impression que t’as, pff, que tout ça.

Ça redécole tu veux dire !

Voilà et la vraie vie elle est là, parce que j’arrive pas, si tu veux, à faire la séparation entre ce que toi tu appelles la vraie vie et le reste. Pour moi la vraie vie c’est ça aussi, ma vraie vie c’est mon métier, euh, enfin, comme disent les québécois « c’est pas ma job de jour » quoi d’être chanteuse (rire d’Eric) c’est euh…

Full time, tu veux dire !

Voilà, c’est pas c’que j’fais de 9 à 5 ou de 9 à minuit, peut importe, c’est vraiment quelque chose qui m’habite parce que pour moi c’est pas forcement qu’un métier, c’est, c’est beaucoup plus que ça. C’est aussi un métier parce que tu peux l’apprendre, c’est vrai, et parce que y’a énormément de travail derrière tout ça, qu’on voit peu c’est, c’est ça qui est étonnant.

La technique qui sert en effet à toute la partie artistique.

Oui.

Tout ça on va en parler pendant cette émission, c’est l’émission de Lara Fabian, on fait une page pub, j’vous demande de l’applaudir, ont se retrouve juste après.

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Avec un groupe maintenant qu’on est fier, heureux et surtout flatté d’accueillir dans ce grand studio.Vous les connaissez parce que je vous les ai présentés en ouverture d’émission (…)

Travis : You are lovely voice !

Thank you very much !

Bon il est en train de dire a Lara, il commence, qu’elle a une voix magnifique.

Rire.

(…)Il raconte l’histoire de la chanson et Lara dit :

En fait c’est la beauté de la musique, la beauté de la musique c’est que c’est jamais fini tant qu’on le décide pas.

Ouais.

Tant qu’on se dit pas «voilà c’est bon on l’arrête »…

Ah oui d’accord j’comprend.

On l’arrête à c’t’endroit là et c’est en fait…

Rire.

Non mais c’est vrai.

Rire. Non mais c’est moi qui rit.

Tu voulais traduire c’est ça ?

Rire.

Jeanjean qui s’retourne et traduit en anglais t’sais.(rire)

(Lara traduit à Travis ce qu’ils disent et fait la traduction de ce qui lui répond)

Ah c’est beau c’qui vient de dire là.

Ouais.

Il vient de dire que chaque…

Rire du public et d’Eric.

Ouais il dit que chaque, enfin chaque animal, chaque espèce vivant sur cette terre, probablement exerce une forme de chant. Chante d’une manière ou d’une autre et c’est la beauté de ce chant qu’il retient quand il écrit de la musique. Ça c’est vraiment sublime.

(Travis parle et Lara traduit)

C’est comme essayer de casser un mur, avec une tout petite aiguille et puis un jour, effectivement, l’eau trouve son chemin, il dit, et tout explose, mais principalement, enfin j’pense, que la musique, c’qui voulait dire, c’est si on est plutôt sûr que c’qu’on fait nous représente, qu’on puisse se reconnaître à travers la musique, la musique trouve son chemin.

Merci, les portes du Studio seront toujours ouvertes pour vous à « Grand Studio.» Merci mille fois.

Thank you, Thank you.

C’étais Travis, j’vous demande de les applaudir une fois de plus, parce que nous on adore. Merci pour la traduction Lara. (rire)

Non mais on … (rire)

Extra. J’te garde.

Rire.

J’te garde. Tu chantes ?

(Rire) Ecoute, si tu veux !

Ouais c’t’plais ! Allez !

Tu voudrais, tu veux qu’je chante quoi ?
Qu’est c’tu veux qu’j’te chantes ?

Vous êtes d’accord ?

« OUAIS »

Attends, j’me branche. Qu’est ce que tu voudrais que j’te chante ?

Aimer déjà !!!!

Ouais, celle-là ?

Ouais.

Chanson Aimer déjà.

Applaudissement, cris : Lara !!! Ouh !!!

« Aimer déjà » « Lara Fabian ».

Merci beaucoup, merci.

J’vais faire des croix sur les standing ovations, c’est de l’inédit dans le grand studio !

Et là le public se met a chanter une adaptation de « Pas sans toi » :

«Sèche tes pleurs et refais nous ce sourire, te souviens tu de ces moments, que l’on a passé ensemble. On t’aime encore si fort, non pas sans toi, on ne la vivrais pas cette vis la. Si tu nous reprenais dans tes bras, on pourrais reconstruire tout ça, non, non, non, pas sans toi. Ce serais comme renier nos peurs, se serait comme étouffer nos coeurs. Ne pars pas. Pas comme ça. On t’attends. » (applaudissements, cris)

Merci beaucoup (suffocation).

C’est la… première fois que j’vois ça dans le «Grand Studio».

Pardon. Excuse-moi.

Je t’affirme que j’étais pas dans le coup.

Tu savais pas non plus ?

Ah, je te jure que non.

(Rire) Moi non plus.

Cris.

Bas voilà. Et tu sais… euh regarde ! (Eric a la chair de poule)

Ah ouais, non, mais attends, j’te raconte pas moi dans quel état, je suis !

Ouais, ouais, pas mal. Ouais c’est la chair de poule là, c’est bien.

Ah ouais c’est super merci beaucoup. Merci.

C’est… ben voilà c’est… vous pouvez vous applaudir là les fans.

Applaudissement, cris.

Ils sont venus avec leurs petits papiers. Vachement mignon.

Et après ils disent que je pleurent tout le temps, mais c’est pas ma faute.

Rire.

Alors justement, en parlant de tes fans, c’est bien, la transition et toute trouvée, parce que lorsqu’on annoncé ton arrivée à « Studio 22 ».

Oui.

On a été inondé de courrier électronique, sur le site Internet d’RTL.fr, alors j’ai des tonnes de questions et en fait, toutes les question, jusqu’à la fin de l’émission, maintenant, vont venir des fans.

Ce sont des questions de fans ?

Oui.

D’accord, alors…

Ce ne sont pas des questions à laquelle j’ai moi-même pensé ou inventé et alors justement en parlant de pleurer, y’a une question de « Anne-Marie Laquies » qui dit : « vos yeux trahissent à certaines occasions cette sensibilité, et non cette sensiblerie, et c’est toute à votre honneur, je souhaiterais savoir si cela vous est arrivé d’être en rogne contre vous même, à cause de ça ? »

Beh, c’est vrai quand on est très très sensible, moi je le suis, et en plus, étrangement, plus j’avance dans le temps et plus je suis sensible, voilà…

Ah oui ?

Et plus je suis perméable aux émotions des autres ou aux gens autour de moi, et parfois ça m’concerne pas du tout et puis j’vois quelque chose entre deux être et ça m’bouleverse, quoi. Alors, c’est vrai, que des fois ça peut, ça peut être un peu inconvenant…

Et tu t’mets en colère des fois « Merde ! J’ai encore … » ?

(Rire) Non parce que la tristesse, enfin pas la tristesse, l’émotion ça vient d’un vrai sentiment pure, donc non, j’me mets pas en colère.

Autre question : « j’voulais te demander, quelle est la plus belle preuve d’amour qu’on pourrait te faire ou qu’on t’a fait ? »

Beh, je pense que la plus belle preuve d’amour qu’on puisse faire à une femme un jour, c’est un enfant, j’crois. Maintenant, bon ça, ça c’est dans l’absolu, j’parle pas que de moi, j’pense que ça c’est une vraie preuve d'amour, enfin…

Pour toi, c’est une recherche ? On avait parlé la dernière fois de l’importance de la femme et de la mère, « d’la mama » comme tu dis dans ta vie. Est ce que c’est un truc que t’attends avec impatience ?

Beh, c’est un truc que j’espère, voilà.
J’attends, euh, enfin, dans la vie souvent quand t’attends, tu euh, enfin, t’attends au mauvais endroit quoi, tu vois, donc faut pas attendre, j’crois qu'il faut faire les choses dans un sens ou tout d’un coup ça s’croise de la bonne manière.

Ouais et trouver le bon ?

Oui, enfin ça tu vois hein !

Rire général.

Enfin ça chéri on verra ça plus tard ! (rire)

Non, mais j’pense à "Aimer déjà" que tu viens de nous chanter !

Oui, oui.

« C’était pas toi »

Non, mais tu vois, tout ça c’est aléatoire, ça c’est la vie d’tout l’monde, c’est pas qu’la mienne, tu vois, j’te dirais que trouver, le bon, la bonne, enfin ça vaut pour tous et chacun, c’est tellement, tellement… complexe. Voilà, pour moi c’est inssaisissable, aujourd’hui, tu vois c’est une question à laquelle j’ai aucune réponse, et je cherche plus de réponse, j’me…

Pas mal !

Voilà !

T’as avancée ?

Ouais (rire général), un peu, un p’tit peu, genre « elle a finit par comprendre ! » (rire)

Page de pub, Lara Fabian reste avec nous.

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Et c’est un grand moment d’émotion parce que c’est Lara Fabian et que depuis l’début il s’passe pleins d’trucs dans cette émission.
Voici maintenant un p’tit nouveau, c’est sa première radio, alors j’vous demande s’il vous plaît de lui faire une vraie ovation quand il va arriver, on vous racontera tout sur lui après qu’il ai chanté. Il s’appelle Thibaut Durand !

Chanson « Le jour J »

Interview de Thibaut (…)

Alors avec des paroles de Didier Golmanas (…) et puis surtout une musique, et c’est là le point commun avec Lara, de Rick Allison. Raconte-moi ta rencontre avec Rick.

T.D. : Ça était quelque chose de formidable parce que, en fait j’ai rencontré Didier Golmanas en même temps que Rick Allison, donc ça a été une rencontre assez exceptionnel, ils m’ont présenté leur chanson, ça a été un travail de collaboration et un travail d’écoute avec eux, ils ont été très très sympa avec moi, ils m’ont vraiment mis à l’aise tout de suite. Donc à partir de là, tout s’est fait naturellement et simplement.

Naturellement, mais aussi assez vite, c’est quelque part une explosion, une espèce de grande claque.

Ouais c’est vrai.

T.B. :Oui c’est vrai, c’est assez vite mais je préfère vous dire qu’on a pris le temps pour choisir la chanson.

Et puis je pense qu’enfin, il vous l’diras peut-être pas parce qu’il est rempli d’humilité, mais j’crois qu’un artiste, même si un jour y’a un moment qui à l’air d’être celui qui s’passe vite, avant tout ça y’a un vrai voyage, et je crois qu’il en a fait un très très long en étudiant la musique en s’concentrant vraiment sur ce qu’il voulait faire, en faisant partie d’un band de musicien, en faisant des animations, en faisant tout ce qu’on peut faire lorsqu’on rêve de l’faire un jour pour, enfin, pour de vrai quoi. (rire)

Ouais pour du vrai, (rire) ouais et et ça l’fait. C’est comme disait le chanteur de Travis tout à l’heure, vous tapez un tout petit peu dans un mur et un moment « paf » tout s’ouvre et tout arrive. On va te souhaité la plus belle des chance qui soit. Merci d’avoir été avec nous sur RTL.

Merci.

T.B. : Merci.

Rêve d’un soir, une nouvelle fois, l’émission télé, se sera le 15 février prochain, le single est en vente depuis mardi. Bonne route, bonne chance, mais on se fait pas trop de soucis. Il s’appelle Thibaut Durand, vous pouvez l’applaudir une dernière fois s’il vous plaît !
Et puisqu’on en est dans les applaudissements, on va faire un truc d’accord ?

D’accord !

Est-ce que tu veux bien chanter une chanson ? Elle est écrite là, le titre.

Oui.

Mais on va pas dire, euh aux gens, qui sont là, ils vont découvrir le titre, parce qu’elle est pas du tout connue, non plus. C’est une toute nouvelle chanson, personne n’a jamais écouté.

(avec un air sérieux) C’est une toute nouvelle chanson (rire du public et d’Eric), en fait, c’est une toute nouvelle chanson, et c’est surtout une toute nouvelle envie de la chanter, voilà.(rire du public).

Voilà, c’est juste comme ça. Pierre Grimard est au piano, avec nous, merci. Mais vous la connaissez pas, hein, mais si il vous prends l’envie de chanter vous pouvez aussi. En fait, faîtes comme vous pouvez.

1ére note de Je t’aime et le public cris et rit.

Chanson « Je t’aime »

Finalement, il se passe jamais c’qu’on avait prévu…

Au piano j’vous demanderais d’applaudir très très fort, mon ami et mon chef, Pierre Grimard.

Et comme je le disais tout à l’heure, il se passe rien comme prévu dans ce studio 22 avec Lara Fabian. J’étais persuadé, que tout l’monde, allait chanter très fort, puis finalement, la chanson était tellement émouvante, que tout le monde à regarder comme ça et pas dit un mot. C’était « je t’aime » Lara Fabian. 2éme partie après les infos de 19 heures, on fait une pause et on se retrouve juste après. A tout à l’heure.

INFO.

Bonsoir ou plutôt rebonsoir. Merci d’nous retrouver dans le grand studio pour la 2éme partie de ce studio 22. consacré à celle qui va reprendre la route, pour nous offrir sa tournée, à partir du 2 mars prochain. Ça commence par Toulon, y’aura un Zénith, le 26 mars, ça va s’poursuivre jusqu’au mois d’avril. Elle est là, elle chante, elle parle, c’est Lara Fabian.

Chanson « Humana » (tout au long de la chanson le public va applaudirent en rythme et Lara va faire une nouvelle version de cette chanson en y posant ça voix façon reggae pour toute la chanson et à la fin de la chanson, le public fait comme au concert en reggae, Lara n’en revient pas, et dès qu’il n’y a plus de musique il hurle et continu à chanter à tue tête).

J’y crois pas !

Comment t’as mis l’feu au grand Studio !

C’est pas moi c’est eux ! (rire)

On était en train de se dire, j’parlais en intercom avec le réalisateur de cette émission, on s ‘disait, c’est vraiment une chanson de scène, ça « Humana ».

C’est vraiment, ouais, ça c’est show time…

(Le public rechante comme au concert).

Ça c’est fou parce qu’en fait…

(Il chante encore plus fort).

Ça y’est ils prennent le pouvoir !

Parce qu’en fait « Humana » on la fait en reggae à la fin alors ça fait (démonstration avec le public sous les direction de Lara). C’est hallucinant !

Ils ont pris les commandes de l’émission, on maîtrise plus rien !

Merci beaucoup, merci de tout mon cœur !

Vous êtes vachement mignon, merci beaucoup. Lara Fabian donc pour la 2éme partie d’cette émission…

Le public en hurlant :
Hip Hip Hip Hourra !!! (rire d’Eric)
Atchic atchic !!! AÏE AÏE AÏE !!!
Atchic AÏE !!!
LARA JE T’AIME !!!

Bon j’pense qu’ils sont en pleine forme, euh, c’est toujours comme ça les soirs de concerts ?

C’est incroyable les soirs de concerts !

Ah ouais ?

Et la dernière fois, la dernière fois quand j’étais à Paris , forcément j’te dis, j’avais ce truc, j’étais vraiment…

Oui, oui, tu l’as mal vécue.

Ouai, j’étais vraiment pas bien. Ils ont chantés, mais c’était exceptionnel. « Je t’aime » ils m’ont carrément pris d’court.

Rire.

C’est à dire, que Pierre à commencer la chanson et je le regarde parce que je voulais juste faire une pause de peut-être 3 secondes si tu veux. J’ai pas pu !

Rire.

Ils ont chantés tout la chanson, c’était vraiment très étonnant. Et au faite vous l’savez que vous êtes absolument phénoménaux. C’est vrai !

Le public en délire :
« Elle est vraiment, elles est vraiment phénoménal, lalalalalala !
Elle mériterait, elle mériterait d’être dans l’journal, lalalalalala !
Dans le journal, dans le journal de Claire Chazal, lalalalalala ! »

C’est incroyable ! bon est ce que vous pouvez faire un truc pour moi qui consisterais à applaudir exactement comme vous venez de la faire à Lara, le groupe qui va venir maintenant…

Un fan : « LARA JE T’AIME »

Oui, mais on avait un peu compris !

Rire général.

Attraction c’est le nom de la chanson et c’est Paris Congo.

Chanson + interview de Paris Congo.

PUB.

J’avais des milliards de questions venues d’internet !

J’voulais juste te dire que je trouvais ça magnifique, cette phrase qu’elle à écrite dans sa chanson qui dit : « S’il n’y a pas d’amour dans l’air, je n’veux pas rester sur terre » enfin j’ai trouvée ça super.

Vachement mignon !

Ouai, vraiment, c’est très très beau.

Ouai, mais c’est un bel album, c’est un beau groupe instrumenté, on parle de Paris Congo, pour ceux qui nous on retrouvés pendant la pub, qu’on a écouté juste avant.

C’est magnifique !

Ouais, c’est vraiment bien. Bon alors on va essayer d’les faire vite fait, toutes ces questions en vrac, y’a des questions, qui tournaient autour de l’écriture ; il paraît que t’avais pas osée proposer une chanson à Johnny Hallyday. Parce ce que je le précise pour ceux qui le savent pas encore, Lara Fabian elle est auteur, elle est compositeur, elle est interprète et c’est important de le dire. Il paraît que t’avais une chanson pour Johnny que t’as pas osée lui donner, c’est vrai ?

Oui c’est vrai ! (rire)

Bah alors !?!

Ben écoute j’pense qui y’a eu, qui y’a eu une pudeur, voilà c’est… c’est… j’m’emberlificote. (rire) Y’a une pudeur terrible, j’crois, quand on a énormément d’admiration pour quelqu’un, pour l’être humain qu’il est.

Ouai ! Y’a des gens avec qui tu aimerais bosser ?

Oui mais tu vois, j’ai une chance extraordinaire, quand même, de bosser avec Rick et on a une espèce d’osmose, vraiment de toutes couleurs très étonnante, donc j’aimerais, si un jour j’ai la chance de travailler avec d’autres artistes, ouais, pour d’autres chanteurs, effectivement.

Ouai pour écrire notamment.

Ecrire, oui, écrire, tout à fait.

Parce que y’a des jolis textes, en effet, qui sont écris. J’vais terminé par une dernière série de questions, qui sont les questions, j’vais dire, les plus rigolotes que j’ai trouvés sur internet. Alors écoute bien, parce que là, faut s’accrocher. « Question pour Lara Fabian : Lara quelle est la question qu’on ne t’ai jamais posée, et à laquelle tu aimerais répondre ? »

Rire

Moi j’y avais pas pensé, hein !

Ça demande réflexion, quand même, parce que j’ai envie de dire une ânerie. Euh quelle est la question qu’on ne m’a jamais posée ? Y’en a beaucoup, mais ça rejoindrait quelque chose d’un peu métaphysique, et je sais pas si c’est quelque chose que tu peux partager. Par exemple, est ce que je crois au fait qu’on viens d’ailleurs, et qu’il y’a une vie ailleurs, voilà. Est ce que je crois à cette notion de divin, à cette notion d’au delà qu’on ne peux pas toucher, ça c’est une question…

Bon ça c’est la question, et qu’est ce que tu répondrais ?

Oui, j’y crois (rire). J’y crois absolument et je crois au fait qu’on croise des gens et qu'il y a une chimie qui s’passe qu’on ne comprend pas et qui doit certainement venir d’un endroit qu’on ne connaît pas.

Y’a une question qui revient souvent sur internet, et qui a été plébiscité en ce qui te concerne : « Si soudain, t’avais le pouvoir, de faire un vœux et de faire changer les choses de la vie, qu’est ce que se serait ? »

Alors, immédiatement, ça serait tout ce qui concerne les maladies infantiles, la maladie, les enfants en général. Ce qui atteint les enfants dès la naissance et pour lequel on ne peut rien, pour lequel y’a pas forcément de recherches qui puissent être faites… à moins de budgets colossaux et qui sont consacrés à autre chose, malheureusement, souvent. Et ça, ça serait quelque chose que je changerais parce que forcément si tu guéris les mômes, tu guéris la terre, quoi et ça c’est un truc… sans vouloir paraître… genre…

Moi ça m’va très bien, j’vais l’garder en mot de la fin, qu’est ce que vous en dites ?

Applaudissement, cris.

Une dernière chanson, tu veux bien ?

Beh elle est assez de circonstance avec…

Ouais avec c’que tu viens de dire !

Avec ce que tu, avec ce que tu m’as amené à dire, en fait hein ? parce ce que, finalement, les journalistes nous font dire pleins d’trucs et après c’est de notre faute, hein c’est ça ? (rire)

C’est toujours de ta faute !!! (rire de Lara et d’Eric)
Comment elle s’appelle déjà cette chanson… « J’y crois…

Le public « encore »

Comment vous dites ?

« J’y crois encore »

J’ai pas entendu, c’est ça ? allez « J’y crois encore » Lara Fabian.

Chanson « J’y crois encore »

Applaudissements, cris

Merci beaucoup, je vous demande d'applaudir Patrice Kramer, Xavier Jendron et Pierre Grimard ! Merci

Cétait le Studio 22 de Lara Fabian, en tournée à partir du 2 mars, Toulon, Montpellier, Nice, Marseille, Pau, Bordeaux, plein de dates évidemment, un spectacle avec RTL à ne pas râter. Merci mille fois d'avoir été avec nous Lara.

Merci à toi.

Cris et applaudissements du public

Merci beaucoup. Lara Fabian.

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